En marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies à New York, le Ministère des Mines a marqué les esprits en organisant, en partenariat avec le Business Council for International Understanding (BCIU), une table ronde de haut niveau consacrée aux minéraux critiques et stratégiques.
Devant un parterre d’investisseurs, de décideurs politiques et d’opérateurs industriels, le Ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, a défendu la vision d’une RDC qui ne veut plus se limiter à exporter ses minerais, mais qui aspire à les transformer localement, à créer des emplois qualifiés et à générer une réelle valeur ajoutée.
Plus de 500 milliards USD de chiffre d’affaires combiné étaient représentés par des acteurs majeurs tels que Glencore, Citi, Standard Bank, ING, la Banque Africaine de Développement, Ivanhoe Mines, Traxys et Orion Resource Partners. Les discussions ont porté sur l’industrialisation, la traçabilité et le développement de chaînes de valeur intégrées.
Aux côtés du Ministre, les structures nationales – FOMIN, CAMI, CEEC et SGNC – ont présenté les réformes et garanties déjà mises en place, renforçant la crédibilité de la RDC et illustrant une gouvernance minière unifiée et transparente.
Le choix du BCIU s’est imposé comme un gage de sérieux et de crédibilité. Plateforme américaine créée en 1955, le BCIU a organisé cette année 19 événements de haut niveau en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, réunissant chefs d’État et ministres de premier plan. Sa maîtrise des réseaux décisionnels américains en fait un partenaire stratégique pour hisser l’agenda minier congolais au plus haut niveau.
Prochaines étapes :
Finalisation d’un protocole d’accord (MoU) avec le BCIU dans les deux prochaines semaines ;
Mission de suivi à Kinshasa d’ici fin octobre 2025 pour lancer la plateforme d’appui aux investisseurs ;
Mise en place d’un répertoire dynamique des partenaires selon leurs projets et capacités ;
Organisation d’une session de concertation à Kinshasa pour traduire les intentions en engagements concrets.
Avec cette initiative, la RDC ne se contente plus de présenter son potentiel : elle engage une dynamique nouvelle où ses ressources minières deviennent un levier de croissance inclusive et durable.
Message clair : le Congo n’est plus spectateur, il est désormais acteur central de la redéfinition des équilibres énergétiques et industriels mondiaux.
